Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

22
Dim, Déc

L’armée aux trousses des assaillants du carnage de Boffa-Bayotte psychose à Ziguinchor, après des tirs à l’arme lourde

Ziguinchor
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

foret de borofaye La traque aux auteurs de la «tuerie» de samedi dernier dans la forêt de Bayotte (carnage qui a fait 13 morts, froidement abattus par une bande armée) lancée, l’armée poursuit les opérations de ratissage dans la zone. Des opérations qui se sont intensifiées ces dernières heures avec des tirs à l’arme lourde perceptibles jusqu’à Ziguinchor et ses environs. Suite au «carnage» de samedi dernier 6 janvier 2018 dans la forêt de Bayotte qui a fait 13 morts, froidement abattus par une bande armée, la traque aux auteurs de la «tuerie» est lancée.

L’armée poursuit les opérations de ratissage dans la zone. Des opérations qui se sont intensifiées ces dernières heures avec des tirs à l’arme lourde perceptibles jusqu’à Ziguinchor et ses environs. Des tirs à l’arme lourde qui ont fini d’ameuter certaines populations, surtout celles de la périphérie de Ziguinchor. Ces dernières, dans la psychose, sont obligées de se terrer chez-elles à cause du bruit assourdissant des armes qui tonnent. Dans la zone de Brofaye, jusqu’à Mpack, à la frontière avec la Guinée-Bissau, les tirs à l’arme lourde installent l’inquiétude. Dans certaines écoles de la zone même, à la périphérie de Ziguinchor comme à Kandialang, les élèves anxieux et perturbés par la puissance des tirs à l’arme ont été contraints  de rentrer chez-eux hier après-midi.
 
Il faut rappeler qu’une telle situation est consécutive au massacre survenu samedi dernier dans la forêt de Bayotte où 13 coupeurs de bois ont été froidement abattus par des hommes armés. L’armée, fortement déployée dans la zone, a lancé depuis les recherches des assaillants. Un acte odieux, condamné par les populations, les acteurs du processus de paix et même par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MDFC) qui, dans un communiqué, a dégagé toutes responsabilités dans ce carnage. Avant de signaler qu’une mission sera envoyée dans le maquis pour s’enquérir de la situation. En attendant de démasquer les auteurs de cette tuerie, l’armée poursuit les recherches, avec un impressionnant déploiement de ses hommes dans la zone, sur fond de tirs à l’arme lourde perceptible jusqu’à Ziguinchor, la capitale régionale.
 
MASSACRE DE BROFAYE : Fin des autopsies, la remise des corps aux familles en cours
 
Les autopsies pratiquées sur les 13 victimes du massacre de Borofaye survenu samedi dans la forêt classée de Boffa Bayotte sont déja bouclés et la remise des corps aux familles respectives est en cours, a appris, lundi l’APS, auprès d’une autorité administrative. Certaines familles ont même déjà reçu le certificat de genre de mort aux fins d’inhumation, a informé la même source. Treize jeunes ont été tués et six autres blessés dont un grièvement dans une attaque attribuée à des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), samedi après-midi à Boffa, dans le département de Ziguinchor.
 
Partis en brousse à la recherche de bois, ils auraient dépassé la zone tampon séparant les positions de l’armée sénégalaise de celles des combattants du MFDC, mouvement combattant pour l’indépendance de la Casamance depuis 1982. Ils ont été capturés par des hommes armés dans la forêt de Boffa, située dans les environs de la commune de Boutoupa Camaracounda, avant d’être exécutés. Le président de la République, Macky Sall qui a décrété un deuil national de deux jours a ordonné que les auteurs de l’attaque soient “recherchés et traduits en justice”. Il a “immédiatement convoqué le Conseil national de sécurité’’ et “instruit les forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la loi”. 

 

source:http://www.sudonline.sn/psychose-a-ziguinchor-apres-des-tirs-a-l-arme-lourde_a_37815.html