Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

21
Jeu, Nov

Diourbel : Sos pour le stade Ely Manel Fall

Diourbel
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

Le ministre des Sports serait très inspiré s’il faisait un tour au stade Ely Manel Fall. Mbagnick Ndiaye qui n’a pas encore visité la région depuis son avènement à la tête de ce département ministériel pourrait constater de ses propres yeux l’état de dégradation de ce temple du sport. Mais aussi prendre des mesures pour une bonne maintenance des ouvrages.

Seul bijou de la région, le stade Ely Manel, inauguré en 1977 par feu le Président poète et réfectionné en 2009 par les Chinois à hauteur de 1,9 milliard Cfa, se meurt. Si rien n’est fait, les jeunes de Diourbel n’auront plus où jouer les matchs de compétition. Et pour cause, Diourbel ne dispose pas de stade municipal. Le stade est sur-utilisé, au minium 622 matchs ne serait-ce que pour les navétanes, soit 3 matchs par jours pendant 90 jours. Il faut y ajouter les matchs du championnat de la Ligue professionnelle, le championnat cor­po, les entraînements de la Suneor, matin et soir et toutes les disciplines réunies. La pelouse ne vit plus, car n’ayant plus de temps de récupération.

 L’Etat n’alloue pas de budget de fonctionnement au stade. Et au même moment rechigne à donner les fonds que les Chinois avaient prévus pour l’entretien des stades Amadou Barry de Pikine et Ely Manel Fall de Diourbel. Le Conseil régional avait inscrit 2 millions de francs qui à ce jour ne sont pas engagés. Mieux, le stade se dégrade dangereusement avec une pelouse qui se meurt. Les barrières se détériorent. Idem pour la piste d’athlétisme. Si rien n’est fait, le stade va mourir. Le directeur du stade, Cheikh Bou­na­ma Fall, lance un sos pour le sauver : «Il y a une utilisation abusive, soit 420 matchs. Le ministère ne donne rien.» En dépit de cet état, le stade croule sous le poids de la dette. A ce jour, il doit à la Senelec des arriérés de 35 millions F Cfa. Si le stade continue de survivre, c’est grâce à l’entregent du directeur qui, avec ses relations, fait «fonctionner le stade». Il souffre aussi de son manque de personnel. Un seul agent de l’Etat, le reste est constitué de bénévoles. Interpellé sur le non décaissement du montant de 2 millions F Cfa que l’institution régionale devait al­louer au stade, le secrétaire général du Conseil régional confie : «Au moment où je vous parle, nous n’avons pas reçu notification du budget. Ce qui fait que nous sommes dans l’impossibilité d’honorer les besoins exprimés par le stade.» Des sources bien informées renseignent que les payeurs régionaux ont reçu comme directives de ne payer que des salaires et les dépenses courantes. C’est ce qui explique cela.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Correspondant

SOURCE :http://www.lequotidien.sn/index.php/sport/item/31934-diourbel--sos-pour-le-stade-ely-manel-fall