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Par le biais de sa direction nationale en charge de la gestion des parcs nationaux (DNP), le Ministère de l’Environnement et du Développement durable en partenariat avec l’organisation non gouvernementale Wetlands International, a clôturé Mercredi dernier à Kaolack, sa tournée nationale de concertation ouverte à l’ensemble des parties devant jouer un rôle fondamental dans l’élaboration du futur document de politique nationale pour la gestion des zones humides du pays (PNZH).
A cet effet, un séminaire de deux (2) jours (Mardi 29 et Mercredi 30 Octobre derniers) a été organisé à l’intention des services techniques régionaux, des partenaires nationaux et internationaux, et de l’Administration locale pour le démarrage à partir de la base du processus de confection de ce document stratégique. Près de trente (30) participants venus des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick ont participé à cette rencontre dont l’objectif est d’aboutir à une forme de gestion plus pertinente des zones humides et cela, en conformité avec les recommandations de la convention de Ramsar.
C’est tout un processus qui a débuté au Sénégal à partir de Novembre 1977, date de ratification de la convention de Ramsar par le Sénégal. A l’époque, un effectif de quatre (4) sites du pays devrait faire l’objet de protection pour préserver de manière durable des écosystèmes existant et faire profiter au maximum les populations du pays des retombées de ces aires protégées.
Il s’agissait du parc national des oiseaux de Djoudj, de la réserve spéciale d’avifaune de Ndiael en 1977, du parc national du Delta du Saloum en Avril 1984 et de la réserve spéciale de faune de Gueumbeul en Septembre 1989. Même si aujourd’hui le Sénégal couvre une superficie d’un peu plus de mille hectares de terre protégés, 5 % de cette surface sont composés de zones humides qu’il faut impérativement protéger et rentabiliser.
Surtout quand on sait que la conservation des zones humides dépasse de loin les limites des aires en protection. Ainsi la rencontre de Kaolack était relativement axée dans ce sens. Car, en dépit des principes conventionnels, le Ministère de l’Environnement et du Développement durable tout comme son partenaire de Wetlands, veulent installer dans chaque zone cible des comités dits de zone pour d’abord un inventaire complet des zones humides existants, une identification des potentialités que regorge chaque zone et ensuite pour l’analyse et la définition des modes de gestion tant au niveau national, sous régional et international.
A Kaolack, comme d’ailleurs un peu partout dans les futures zones d’intervention, cette obligation et cette urgence ont aussi nécessité l’installation de plans d’actions quinquennaux afin que chacun des six (6) secteurs cibles puisse concourir de manière cohérente à ce besoin.
http://www.sudonline.sn/consultations-locales-pour-la-definition-des-priorites_a_16090.html