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Jeu, Nov
La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

Sénégal   La campagne référendaire a été clôturée hier, vendredi 18 mars, à minuit. Ainsi, ce dimanche 20 mars prochain, environ 5 millions d’électeurs sont appelés à se prononcer pour le Oui ou le Non au référendum, portant révision de la constitution. De 8h à 18h, les 12.381 bureaux de vote que compte le Sénégal seront ouverts aux électeurs qui comptent voter ou rejeter le projet de réforme du chef de l’Etat, Macky Sall.  

Après une semaine de campagne référendaire mouvementée à bien des endroits, avec notamment des heurts et des coups de feu dans certaines localités, les Sénégalais sont appelés aux urnes. En effet, le référendum portant  révision constitutionnelle se tient ce dimanche 20 mars, sur l’étendue du territoire et dans certains pays étrangers.
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   Pour atteindre la croissance en Afrique, le Chef de l’Etat Macky Sall mise sur le partenariat public-privé en lieu et place de l’aide publique. Selon Macky Sall qui participait avant-hier, samedi 12 mars aux rencontres économiques de Dakar, initiées par le cercle des économistes, l’aide publique ne peut pas régler les besoins des économies africaines.  

«Nous voulons compter sur le partenariat avec nos amis à la place de l’aide publique, qui ne peut en aucune manière, régler les besoins de l’économie des pays africains. Je reste convaincu que le développement de l’Afrique incombe aux africains. Il nous appartient d’activer les leviers de nos propres croissances ». C’est la conviction du président de la République Macky Sall qui intervenait avant-hier samedi 12 mars aux rencontres économiques de Dakar sur le thème : «Les leviers de la croissance».
 
Macky Sall affirme  que  l’Afrique a besoin d’accéder aux marchés de capitaux et les Etats africains doivent lutter contre les conditions artificielles des risques sur l’Afrique. 
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Sénégal   Au sortir de leur réunion du dimanche 06 mars, le Bureau politique (Bp) du Parti socialiste a condamné avec la dernière énergie les attaques dont il a fait objet la veille. Considérant ainsi que l'incident a été orchestré par des responsables socialistes, en mal de représentativité au sein du parti, le Bp a donné mandat à Ousmane Tanor Dieng et au Secrétariat exécutif national de prendre toutes les mesures disciplinaires à la hauteur des actes de violence commis. Le Bp a par ailleurs appelé au vote massif du OUI, suite aux débats contradictoires auquel ont participé 91 responsables.  

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Sénégal   Une semaine après l’effectivité du blocus aux frontières avec la Gambie, les transporteurs et chauffeurs sénégalais maintiennent toujours le cap du contournement, même s’ils sollicitent des mesures d’accompagnement. Toutefois, du côté des usagers de la trangambienne, les conséquences de la fermeture des frontières commencent à se faire sentir dans les poches aussi bien des passagers que des transporteurs qui ont revu les tarifs du transport à la hausse. L’autre conséquence directe de ce blocus, c’est le rush sur les bateaux assurant la desserte Dakar-Ziguinchor. Sud Quotidien fait le point dans les différentes gares routières à Dakar, Kaolack, Ziguinchor et Kolda.  Un carnet de voyage Dakar-Sédhiou, via Tambacounda, sera diffusé vendredi.  

Sénégal   Programmé au forceps par l’Exécutif, vraisemblablement sans concertation avec toutes les parties concernées (opposition, société civile, mouvements citoyens…), le vote du projet de révision constitutionnelle devant se tenir le 20 mars prochain, risque de se confronter à un véritable front de refus…populaire. Pour bien de raisons liées non pas seulement à la « rétractation » du président  de la République qui s’est déterminé à ne plus réduire son mandat en cours, avis du Conseil constitutionnel obligeant, voire au déficit de dialogue politique autour de ces réformes entre le pouvoir et les autres corps du champ politique et de la société civile.   

  Khalifa Sall, le maire de Dakar et secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste, est loin de partager l’avis du secrétaire général de son parti, Ousmane Tanor Dieng, sur la posture de Macky Sall vis-à-vis de l’avis du Conseil constitutionnel. Dans une déclaration envoyée à la presse hier, dimanche,  l’édile socialiste de la Ville de Dakar a tenu à faire savoir que la décision du chef de l’Etat est « un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement ». 

Sénégal   Le Secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (Apr) applaudit des deux mains la conformité du chef de l’Etat, Macky Sall à la Constitution sénégalaise, en adéquation avec la décision du Conseil constitutionnel. En conférence de presse hier, vendredi 19 février, Seydou Guèye, ministre porte-parole de l’Apr a appelé le peuple sénégalais à voter massivement pour le «Oui» au prochain référendum, non sans inviter les militants et alliés de l’Apr à mettre sur pied des comités électoraux, en prélude de la prochaine consultation citoyenne.  

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Sénégal   « Le mandat en cours du président de la République connaitra son terme en 2019 ». Voilà le grand enseignement issu de la déclaration du chef de l’Etat Macky Sall qui se prononçait hier, mardi 16 février, sur l’Avis du Conseil constitutionnel relatif à son projet de révision constitutionnelle. Refusant de ramer à contre-courant de ce qu’il a appelé Décision du Conseil constitutionnel, et contre l’avis de presque tous les constitutionnalistes qui ont attesté urbi et orbi que l’avis des Cinq Sages ne le liait pas, Macky Sall a choisi de « tronquer» son engagement de réduire le mandat en cours et de boucler son septennat. Non sans fixer la date du référendum (enfin retenue pour le 20 mars prochain) et d’inviter les Sénégalais à voter Oui à ladite consultation populaire.

Sénégal   Macky Sall va-t-il se lier ou ramer à contrecourant de l’avis du Conseil constitutionnel ? Voilà l’interrogation qui turlupine le citoyen lambda, la classe politique et les Sénégalais tout court. Au lendemain de la réception de l’avis du Conseil constitutionnel concernant le projet de révision constitutionnelle,  le président de la République a décidé en effet de s’adresser aux Sénégalais, ce mardi 16 février, à 20h, par le biais d’une…déclaration. Le Sénégal qui retient son souffle se demande avec quelle sauce Macky Sall va mâtiner pour de bon son engagement de réduction du mandat présidentiel de 07 à 05 ans. Et sceller définitivement l’organisation de la présidentielle en 2017 ou…2019.  

Sénégal   Après deux mois de suspension, le procès de l’ex-président du Tchad, Hissène Habré, devant les Chambres africaines extraordinaires (Cae),  pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture, reprend ce jour, lundi 08 février 2016. Cette fois, ce sera au tour des avocats des parties civiles, du Parquet général et de la défense de faire leurs plaidoiries, dans un procès qui cristallise toutes les attentions pour moult raisons.  

Hissène Habré, l’ancien homme fort du Tchad (1982-1990), jugé au Sénégal pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, revient à la barre après deux mois de suspension de son procès.