Les dernières Rencontres Cinématographiques de Dakar (RECIDAK), que l’on organisait tous les ans, ont eu lieu en 2002. Mais en juillet 2013, on a décidé qu’il fallait les ressusciter. L’édition 2014 des Recidak, qui s’est ouverte le 16 décembre, a pris fin ce samedi 20 décembre. A Dakar, Ziguinchor, Sédhiou ou Koungheul, des centres culturels ont accueilli des projections de films, des ateliers de formation sur la réalisation du film d’animation ou sur le scénario. Des expositions sur les pionniers du cinéma de chez nous ou sur les femmes et les jeunes cinéastes sénégalais. Ou encore une rencontre sur la situation et les perspectives du 7ème art sénégalais. Quand on y songe, il ne manque finalement pas grand-chose au cinéma sénégalais. Ni les femmes ni les hommes, ni le talent encore moins l’envie ou la passion. Concevoir, fabriquer, produire ou visionner un film. Ou alors s’autoproclamer « cinéphile », tout simplement, l’aveu d’un passionné de cinéma. Mais il manque tout de même quelque chose au cinéma de chez nous…quelque chose que l’on pourrait résumer à ces quelques mots : harmoniser, faire les choses ensemble ou encore avoir une vision globale.