Opinion de l’ex-commissaire de l’UEMOA : El Hadji Abdou Sakho corrige le PSE
Jamais dans l’histoire de notre pays, un document économique n’a soulevé autant de passion dans le pays et en dehors de ses frontières. La vie publique gagnerait pourtant à s’affranchir de la tyrannie de la politique.
Dans une démocratie de marché, politique et économie se ressemblent parfois et se complètent souvent, sans toutefois se confondre. Celle-là (ne) s’accommode (que) de la clameur publique, alors que celle-ci ne peut éclore, en tant qu’activité ou exercice intellectuel, que dans la sérénité et l’apaisement.
A présent que les esprits sont en passe de s’apaiser, il est temps de revisiter le document du Pse pour s’interroger sur sa valeur intrinsèque. Une lecture rapide et non exhaustive, amènera le citoyen doué de bon sens et d’outils de base pour comprendre les phénomènes économiques, à se poser des questions : qui a rédigé ce «document» ? Qui l’a validé et décidé de sa publication en l’état ? Un décideur peut-il s’en réclamer en l’état ?
1. Une lecture rapide du Pse m’a permis de relever :