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Retour sur les manifestations du 1e février dernier, aux abords du stade Alassane Djigo de Pikine, à la suite de la rencontre de football opposant Diaksaw 2 et Deggo, sanctionnées par la mort du jeune Louis Gomis. La thèse d'une mort par grenade lacrymogène qui avait été brandie par la famille, incriminant la police, a été écartée par les conclusions de l'autopsie, délivrées hier.
C'est finalement hier, aux environs de 11 du matin que le rapport du médecin légiste, le docteur Mendès de l'hôpital Principal, relatif aux causes réelles de la mort de Louis Gomis, a été paraphé. À en croire des sources concordantes proches de cette affaire, dans ces conclusions, le médecin légiste établit que la mort du jeune Louis Gomis fait suite à «un traumatisme crânien facial, avec fracture et hémorragie interne et externe, survenu à la suite de blessures causées par un objet dur et contondant». Poursuivant, nos interlocuteurs ont argué que «l'autopsie a été effectuée en présence d'un représentant de la police et de deux représentants de la famille du disparu».
En l'occurrence, ont nommé nos sources, «les sieurs André et Antoine Gomis qui se trouvent être les oncles paternels de la victime». Toutefois, précisent nos interlocuteurs, ces derniers, «avertis de l'opération chirurgicale que le légiste allait opérer sur le crâne de leur proche, ont décidé de ne pas assister à cette scène pénible». Seulement, des sources concordantes assurent que le médecin légiste «va, en sus de ces conclusions, délivrer un rapport plus détaillé, sur les circonstances de la mort du jeune Gomis.
Cependant, il apparaît que ces conclusions de l'autopsie n'épousent pas les récriminations initialement brandie par la famille de la victime, qui avait soutenu sans réserve, que la mort du jeune Louis Gomis était liée à une grenade lacrymogène qu'il a reçue en pleine figure. Ceci, au cours d'échauffourées survenues à l'occasion de la rencontre de football, (navétane) ayant opposé les équipes de Diaksaw 2 et Deggo. Joint hier au téléphone, le sieur Antoine Gomis n'a pas daigné s'épancher sur les conclusions de l'autopsie. Il a expliqué que la préoccupation actuelle de la famille est de tout faire pour obtenir les documents lui permettant d'inhumer Louis Gomis en paix. «Nous vous informerons de la date retenue pour cette inhumation», a-t-il lancé.
Pour sa part, Me Assane Dioma Ndiaye qui a indiqué que sa structure de défense des droits de l'Homme est disposée à apporter son assistance juridique à la famille de la victime au cas où elle contesterait les conclusions de l'autopsie, a livré son appréciation dudit rapport. À l'en croire, les termes de cette autopsie qui parlent d'objet dur et contondant n'excluent nullement une grenade lacrymogène. Du côté des sapeurs-pompiers, l'on se démarque des propos indiquant qu'ils auraient mentionné l'hypothèse d'une grenade lacrymogène. À en croire des sources du côté des soldats du feu, C'est à titre indicatif et sur la base de l'appel d'un témoin qu'ils ont recueilli les renseignements. Mais que dans tous les cas, nous a-t-on assuré, ces renseignements ne peuvent servir de preuve qui est, indique-t-on, du ressort d'experts ou des juges.
SOURCE : le populaire