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Les acteurs de la planification familiale à Louga se sont mobilisés dans le sens de recruter 15 700 nouvelles femmes en âge de reproduction d’ici à 2015. Un chiffre ambitieux, qui équivaut à 9,6 % de la cible. Le taux de contraception actuel étant de 7,4%, les autorités locales ont 28 mois pour renverser la tendance.
A l’instar des autres régions du pays qui se sont fixé un objectif à atteindre en matière de Planification familiale (Pf) d’ici à 2015, celle de Louga ne compte pas être en reste. La région médicale a en effet concocté un plan stratégique de lutte 2013 - 2015, dont l’objectif final est d’atteindre 17% de taux de contraception en décembre 2015, soit 15 700 nouvelles femmes en âge de reproduction. Jusque-là, le taux local est de 7,4 %, soit un gap de 9,6 % à combler en 28 mois.
Louga veut donc relever ce défi qui n’est pas surmontable, de l’avis de Elimane Bâ, adjoint au gouverneur de la région et chargé des affaires administratives. M. Bâ estime en effet que les conditions sont réunies pour pouvoir faire passer le message de plaidoyer, consistant à promouvoir l’espacement des naissances au sein des couples. Il y va de la santé de la mère, mais également de celle de l’enfant. Le taux de mortalité étant très important chez cette couche vulnérable au niveau national, Elimane Bâ affiche tout son optimisme de voir les personnes adopter les différentes méthodes de la planification familiale, qui s’offrent à elles. Il fonde sa conviction sur le fait que la population de Louga est «très réceptive» des messages allant dans le sens du bien-être familial et il dit ne point douter qu’aussi bien les leaders d’opinions, les groupements de femmes, les bajjenu goxx, que les associations professionnelles locales vont s’employer pour un changement de comportement durable dans la région.
Tout comme Elimane Bâ, le chef de l’antenne de l’Association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) de Louga se dit optimiste, dans la mesure où le paquet de service offert garantit la sécurité des femmes ciblées. A preuve, il indique que le niveau de fréquentation de son service croit de jour en jour et indicateur ne peut être meilleur que celui-là. «Nous allons parfois jusqu’à 100 consultations par jour et 40% de nos clientes ont moins de 25 ans», sourit-il. Certes, les motifs de consultation sont différents, mais cela prouve au moins que l’Asbef Louga répond aux besoins des femmes ciblées…
Autre motif de satisfaction pour Mokhtar Diop, c’est que le plan déjà concocté peut parfaitement fonctionner d’autant plus qu’il emporte l’adhésion de tous les acteurs locaux. Les acteurs étatiques tout comme ceux non étatiques, dit-il, sont mobilisés dans le seul but de recruter les 15 700 femmes en âge de reproduction et tout sera mis à contribution pour arriver à cette fin.
Le médecin-chef de la région aussi est dans le même tempo. Mais il a semblé décliner des préalables qui sont plutôt d’ordre financier. Car pour atteindre tous les objectifs inscrits dans ce plan régional, il va falloir mobiliser 900 mille dollars américains, soit 450 millions de francs Cfa. Le plan est ambitieux et surtout onéreux, mais Dr Mohamed Traoré n’en paraît pas moins rassuré, parce que le nouveau concept de repositionnement de la planification familiale mobilise et l’Etat du Sénégal et tous ses partenaires techniques et financiers. Pour rappel, à ce propos, le Sénégal a pris l’engagement le 11 juillet dernier à Londres, de relever le taux de prévalence contraceptive de 12 à 27 % d’ici 2015 et d’accroître les ressources allouées à l’achat de produits contraceptifs et au programme de santé maternelle.
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PF - 15 700 nouvelles femmes en âge de reproduction à recruter en 2015 : Louga prête à relever le défi
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