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Jeu, Nov

Décès de Boubala Ndiaye : Diourbel pleure son ancien combattant

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Il était un des derniers survivants de la guerre d’Indochine. Ancien combattant, le père de Assane Dioma Ndiaye a tiré sa révérence au pays de Marianne où il était admis, après plusieurs mois de maladie.

A la maison mortuaire, située au quartier Escale de Diourbel, en attendant l’arrivée de la dépouille, les populations affluent de tous les lieux, pour venir rendre un dernier hommage à ce digne fils de la Nation. L’ancien combattant a tiré sa révérence hier, dans un hôpital français où il était admis ces dernières semaines. Né le 1 janvier 1929 à Bacco Ndiémé dans la région de Fatick, le défunt s’appelait en réalité Boubacar Ndiaye. Il a été engagé volontaire dans l’Armée, le 1er janvier 1951 à Fatick. Il fera même la guerre d’Indochine. 

Ancien président de la Fédération des anciens combattants du Sénégal, il avait confié au magazine Weekend, ses hauts faits d’armes. «Le 29 avril 1953, alors que je conduisais (en Indochine), je fus blessé par balles. Malgré tout, je parvins à sauver le véhicule et tous ceux qui s’y trouvaient, leur épargnant ainsi de tomber entre les mains de l’ennemi. Cela me valut la promotion au grade de Chevalier de la Légion d’honneur à l’âge de 22 ans. Je suis le plus jeune soldat à être honoré à ce rang, en plus d’obtenir la médaille militaire, la Croix de guerre avec Palme, la médaille de blessé et aussi la médaille coloniale. Quand je fus blessé, on me transporta en hélicoptère à l’hôpital de Tourane (Nord de Annam à l’Est de l’Indochine). Compte tenu de l’importance du nombre de blessés et de la gravité des blessures, je ne fus pas soigné immédiatement. C’est à Saïgon, au sud de l’Indochine que 15 jours après, les soins se poursuivirent.»

Au-delà même de la région de Diourbel et celle de Fatick, c’est tout le Sénégal qui a perdu un digne fils, qui s’est toujours battu pour l’égalité dans le traitement des anciens combattants. 

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/29503-d%C3%A9c%C3%A8s-de-boubala-ndiaye--diourbel-pleure-son-ancien-combattant