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Jeu, Nov
La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

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Le collectif des 1000 exploitants agricoles de Bambilor s'opposent à la construction des 5000 logements sociaux annoncés par le Premier ministre dans sa Déclaration de politique générale. Après les premiers coups de balai des engins de terrassement, ils se sont retrouvés hier dimanche, à leur siège à Bambilor, pour annoncer leur détermination à s'opposer au terrassement de leurs  champs sur la base d'une transaction basée sur un faux document administratif. Le pire n'est pas à écarter à Bambilor tant les prochains jours risquent d'être gros de danger.

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Dans un décret signé le 21octobre 2013, le chef de l’Etat  impose  une nouvelle réglementation régissant les liens de mariage dans l’Armée. Il est désormais interdit aux supérieurs et subalternes de se marier.

L’affaire fait grand bruit dans la Grande muette. Le président de la République a signé le 21 octobre 2013, un décret qui réglemente l’organisation de couples dans l’Armée. Dans le document paraphé par le chef de l’Etat, il est dit que seuls les militaires de même catégorie peuvent contracter mariage entre eux. En d’autres termes, les officiers ne peuvent épouser leurs subalternes. 

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La Journée des Forces armées a été célébrée, hier, au Camp Dial Diop. Le chef de l’Etat, Macky Sall, a souligné le rôle que jouent les armées dans le développement socio-économique du pays, parallèlement à ses missions traditionnelles. Il compte s’appuyer sur leur génie pour réussir sa politique sociale, notamment la Couverture maladie universelle, le désenclavement, l’aménagement de terres cultivables, la construction de digues anti-sel, entre autres.

Le Sénégal continue encore de régler les dettes contractées par le Plan Takkal, cher à Karim Wade. Ces créances prennent d’ailleurs la majeure partie de la facture que l’Etat compte éponger dans le budget à venir.

Le mercredi dernier, lors de la rencontre entre le ministre de l’Economie et des Finances et le secteur privé, au détour d’une conversation, les collaborateurs de Amadou Bâ ont fait une révélation de taille. On a ainsi appris que près de deux ans après le départ de Karim Wade du pouvoir, les flammes de son Plan Takkal continuent toujours de consumer le budget du Sénégal.

Même s'il faut en payer le prix politique, Khalifa Sall, le maire de Dakar, avec l'appui l'équipe municipale et le préfet de Dakar, n'entend pas fléchir dans son opération de désengorgement de la capitale et de déguerpissement des marchands et autres tabliers occupant anarchiquement les rues de Dakar. Réunis en conseil municipal avant-hier, jeudi 7 novembre 2013, les élus locaux ont annoncé, en plus des marchés Tilène et des Hlm, le déguerpissement des tabliers des Allées du Centenaire. Prétextant que le commerce est leur gagne-pain, les marchands ambulants rechignent à obtempérer.

·       Grand angle : la guerre de l’ombre

Au lendemain du retour en France des quatre otages, Jeune Afrique fait le point sur les coulisses de cette libération. Enquête, de Niamey à Paris en passant par le nord Mali. Principaux artisans de ce dénouement : Mohamed Akotey, 46 ans, un homme discret qui a su gagner la confiance des Touaregs et des autorités nigériennes et françaises,  et  Mahamadou Issoufou, le Président nigérien. C’est lui qui a appelé « son ami » François Hollande, alors en déplacement en Slovaquie, pour l’informer que les quatre otages étaient entre les mains de ses hommes et qu’ils étaient en route pour le Niger.

Le Conseil des ministres s’est réuni, le jeudi 07 novembre 2013, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Le président de la République a consacré le premier point de sa communication, au rapport «Doing Business » de la Banque mondiale, qui classe notre pays au 178ème rang.

Le Chef de l’Etat a proposé une lecture réaliste et dynamique de ce rapport qui nous incite à faire plus d’efforts dans l’amélioration de l’environnement des affaires, en accélérant les réformes majeures attendues par la communauté des bailleurs et nécessaires pour rendre notre pays attractif, en investissements.

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Une batterie d’instructions pour améliorer l’environnement des affaires, en accélérant les réformes majeures attendues par la communauté des bailleurs et nécessaires pour rendre le Sénégal attractif, en matière d’investissements. C’est ce que Macky Sall a indiqué à son gouvernement, au cours du Conseil des ministres d’hier, jeudi. Après avoir récusé sans ambages le rapport Doing Business 2014 de la Banque mondiale qui classe le Sénégal à la 178ème place (à onze places du dernier) sur 189 économies concernées (un recul de deux places), Macky Sall est revenu à une meilleure lecture dudit rapport.

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Après avoir fait parler son cœur, le chef de l’Etat a mis hier sa raison avant tout, et demandé à ses différents collaborateurs de travailler à améliorer les indicateurs du Sénégal sur le Doing Business.

Il y a à peine une semaine, on avait vu un Macky Sall vindicatif, qui, la bave littéralement aux lèvres, s’en prenait en des termes très durs aux rédacteurs du rapport Doing Business, qui classe les pays selon leurs efforts en matière d’attractivité de l’investissement. En présence de M. Makhtar Diop, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, le chef de l’Etat n’a pu se retenir et déclaré à quel point il avait eu «beaucoup de regrets lorsque j’ai lu le dernier rapport Doing Business 2014 de la Banque mondiale où, véritablement, ce qui a été noté est aux antipodes de l’ambition que j’ai pour ce pays».

Dans la saga des dossiers de Karim Wade, ancien ministre d’Etat sous le régime de son père, le Président Abdoulaye Wade, que nous avons entamé dans notre édition d’hier, mercredi 6 Novembre 2013, sur l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), le fameux plan Takkal qui visait à régler « définitivement » la crise énergétique dans le pays tout en épargnant le pays et l’économie des longues coupures intensives de la Senelec, figure en bonne place. Le projet piloté alors par Karim Wade aura été un autre scandale financier qui aura englouti une bonne part du budget national sans que le problème ne soit réglé et dans des conditions de mal gouvernance inédites.