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Sam, Nov

Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao

Vue d'ensemble de la ville de Gao  © AFP/Archives

Vue d’ensemble de la ville de Gao
© AFP/Archives

BAMAKO – Des islamistes ont tiré lundi matin des obus sur Gao, principale ville du nord du Mali, a annoncé à l’AFP un responsable du commandement de l’armée malienne dans la ville, sans pouvoir préciser s’il y avait des victimes.

 

Les islamistes ont lancé de loin des obus sur la ville de Gao. Pour le moment, je ne peux pas dire s’il y a des victimes ou pas, a déclaré à l’AFP ce responsable de l’état-major de l’armée malienne à Gao sous couvert d’anonymat. Cette information a été confirmée par des témoins.
Des troupes ont été tout de suite dépêchées vers l’endroit d’où venaient les tirs d’obus, a ajouté la même source.

Situation sécuritaire dans la région de Kidal : Des coups de feu à proximité du Gouvernorat après l’arrivée des renforts du MNLA

Pour combien de temps encore les groupes armés signataires de l’accord de Ouagadougou cesseront-ils de narguer le Mali et la communauté internationale ? A peine l’annonce de leur réintégration dans le processus de dialogue fait que ces groupes armés renforcent les positions qu’ils occupent au nord du Mali.

 

Soldats_Malien-kidalEn effet, au cours du weekend, six Toyota avec des combattants du MNLA lourdement armés ont fait leur entrée dans la ville de Kidal. Ils se sont dirigés vers le gouvernorat pour tirer des coups de feu en l’air provoquant une situation de panique dans la ville. Ces  détonations ont duré quelques instants avant de baisser d’intensité. Selon une source sécuritaire, il s’agissait de coups de sommation, l’armée s’est bien comportée et n’est pas tombée dans leur provocation. Cependant, il faut signaler que l’arrivée de ces renforts du MNLA et leur présence à proximité du Gouvernorat, le symbole même de l’Etat malien gardé par les forces armées maliennes, n’est plus ou moins qu’une déclaration de guerre. L’armée a fait le rappel de ses troupes et se trouve en état d’alerte, nous a-t-on signalé.

Mali -Le CMDID soutient la classe politique pour les députations : Une cinquantaine de partis en conclave avant les législatives

Réunis en conclave hier, jeudi 3 octobre 2013 au Grand Hôtel, les représentants d’une cinquantaine de partis politiques ont planché sur les enjeux et défis des prochaines élections législatives. Ils ont recommandé l’amélioration du  cadre  électoral pour une meilleure participation à ces élections.

 

Une vue du présidium à l'ouverture de la rencontre

Une vue du présidium à l’ouverture de la rencontre

Le président de la fondation du centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (CMDID), Seydou Nourou Kéita, a déclaré que les élections législatives à venir offrent l’opportunité de revoir les insuffisances afin de les actualiser en rapport avec le contexte spécifique de celles-ci et d’échanger sur les voies et moyens qui peuvent contribuer à l’organisation d’élections crédibles et apaisées. « Votre engagement politique pour l’édification d’un Mali qui renoue avec son processus démocratique est indispensable et constitue un facteur important pour une animation saine de la vie politique et la mobilisation des électeurs pour les prochaines législatives », a-t-il ajouté.

Mali - Médiateur : IBK nomme Baba Akhib Haidara à la place de Diango Cissoko

IBK n’a pas n’a pas voulu que l’ancien Premier ministre continue son mandat à la médiature qui court jusqu’en 2018. Hier, il a informé le Conseil des ministres de la nomination de Baba Akhib HAIDARA en qualité de Médiateur de la République.

Baba Akhib Haidara

Baba Akhib Haidara

Le président de la République n’a pas voulu que l’ancien Premier ministre continue son mandat à la médiature. Hier, il a nommé l’ancien ministre de l’Education nationale, Baba Akhib Haidara en lieu et place de Diango Cissoko. Cette nomination ne fera que relancer la polémique car les proches de l’ancien PM,  comme notre confrère Ibrahim Famagan Coulibaly Coulibaly, notamment le directeur du département de la Communication à la Médiature, nous confiait récemment à notre journal que la reconduction de M Diango  « est tout à fait normal puisque selon les dispositions de la loi, le président de la République ou le président de l’Assemblée nationale peut mettre le Médiateur de la République en mission sans que cela n’affecte aucunement à ses fonctions puisqu’il est indépendant avec un mandat de 7 ans ». 

Fronde de militaires : Le général Amadou Aya Sanogo sommé de quitter Kati dans les 48h

SanogoLe président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) aurait donné 48h au chef de l’ex junte, le général Amadou Aya Sanogo, pour quitter Kati, apprend-t-on de certaines sources. Si cette information s’avère fondée, elle vient apporter une preuve supplémentaire de la détermination affichée par le président IBK de prendre en main la réorganisation des forces armées et de défense au sein desquelles il (IBK) entend résolument imposer l’ordre, la discipline et le respect de la hiérarchie. C’est dans une récente adresse à la nation qu’il a déclaré avec une certaine fermeté son intention de combattre le désordre et à la chienlit qui s’est installé au sein des forces armées maliennes depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a vu Kati devenir la principale base du Cnrdre et de son chef.

L’Azawad : Histoire d’un pays imaginaire

Un graffiti dans le centre de Kidal. Sur la droite, le drapeau de l'Azawad. | Sylvain Cherkaoui / COSMOS pour Le Monde (photo archives)

Un graffiti dans le centre de Kidal. Sur la droite, le drapeau de l’Azawad. | Sylvain Cherkaoui / COSMOS pour Le Monde (photo archives)

A peine l’indépendance nationale acquise en 1960, certaines composantes des populations du nord du Mali avaient pris les armes pour réclamer un territoire : l’Azawad. 
Une rébellion vite réprimée et qui a attendu les années 1990 pour se manifester de nouveau.

Depuis, des morts et des blessés ont été enregistrés par millier pour une histoire méconnue de beaucoup. Souvent des mêmes acteurs de cette guerre fratricide.

Pour mieux apprécier le phénomène, un géographe chercheur au Centre Ahmed Baba de Tombouctou et un éminent historien de la ville des 333 Saints, nous a édifie sur ce que c’est que l’Azawad et comment certains de nos frères en sont venus aux armes pour une portion de terre où toute vie humaine est  impossible.

Mali - Libération de 23 criminelles du MNLA : Daniel Tessougué va-t-il démissionner ?

« Tant que je resterai procureur général, aucun prisonnier rebelle ne sera libéré ! », avait dit haut et fort le puissant du Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako. Le mercredi le 2 octobre 2013, le gouvernement a passé par-dessus la tête de la justice en libérant 23 nouveaux prisonniers rebelles. A présent, la réaction du procureur est attendue.

Daniel Tessougué, PG

Daniel Tessougué, PG

En marge des travaux de la Cour d’assises en transport à Ségou, le procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Tessougué, avait été catégorique : « Tant que je resterai procureur général, aucun prisonnier rebelle ne sera libéré ! », marquant ainsi son refus catégorique de faire libérer les prisonniers de guerre rebelles, quitte à perdre son poste. Ces prisonniers qui viennent malheureusement d’être libérés par IBK étaient sous le coup d’inculpations et de mandats de dépôts délivrés par deux juges d’instruction de la Commune III de Bamako (pôle économique): Cheick Haoussa et FousseyniTogola..

Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao

Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao



Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao
Des islamistes ont tiré lundi matin des obus sur Gao, principale ville du nord du Mali, a affirmé à l'AFP un responsable du commandement de l'armée malienne dans la ville, sans pouvoir préciser s'il y avait des victimes. "Les islamistes ont lancé de loin des obus sur la ville de Gao. Pour le moment, je ne peux pas dire s'il y a des victimes ou pas", a déclaré à l'AFP ce responsable de l'état-major de l'armée malienne à Gao sous couvert d'anonymat. Cette information a été confirmée par des témoins.

Mali : une trentaine de militaires arrêtés après les événements de Kati

Une trentaine de militaires maliens soupçonnés d'être impliqués dans des incidents cette semaine dans la ville garnison de Kati, près de Bamako, ont été arrêtés et étaient, vendredi 4 octobre, "à la disposition de la gendarmerie", a indiqué le porte-parole de l'armée malienne. "On ne saurait dire leur nombre, il évolue au fur et à mesure", a déclaré le lieutenant-colonel Souleymane Maïga.

Adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, Président de la République, Chef de l’Etat

Adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA

Adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA

Mes chers compatriotes,

Comme vous le savez, j’étais hors du pays pour porter votre salut et dire votre gratitude aux amis du Mali qui avaient accouru, dans un élan sans précédent, à son chevet, quand il en avait le plus besoin.

 

A New York, à la faveur de la 68ème Assemblée Générale des Nations-Unies, j’ai dit votre estime à la Communauté Internationale.

J’y ai surtout annoncé le retour du Mali sur la scène mondiale. Un Mali qui a tiré les leçons de sa crise et qui est déterminé à être un partenaire sûr du monde.