Remis en scelle au nom du dialogue national, après les contraintes liées au code électoral à la suite de leur déboires judiciaires, Khalifa Sall tout comme Karim Wade vont pouvoir se représenter pour briguer le suffrage des Sénégalais. C’est ainsi, dans le même sillage Barthélémy Dias, a appelé à l’endroit ses amis socialistes à se retrouver autour de la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de février 2024.
SENETOILE BLOGS
Fast backlinks and Guest-post hosting
Depuis plus de 20 ans, Ousmane Tanor Dieng gère le parti socialiste malgré des échecs répétés et une forte contestation interne. Il contrôle toujours le parti face aux velléités de résistance incarné par Khalifa Sall et Cie et Aissaïta Tall Sall. Le secrétaire général du Ps règne en maître et s’emploie à éliminer tous les responsables qui peuvent constituer un danger pour lui. Retour sur la longue liste des victimes de Ousmane Tanor Dieng.
iGFM (Dakar) Que peut valoir encore l’élection du Premier secrétaire du Parti socialiste, maintenant que la rivale d’OusmaneTanor Dieng, Mme Aïssata Tall Sall, a été évincée de la course d’une manière aussi brutale qu’indécente ? Naturellement plus rien !
Il est assurément au summum de sa gloire. Khalifa Sall est adulé, recherché et courtisé. Hier, lors du Congrès du parti Socialiste, il était le donneur d’ordres par des gestes discrets à Abdoulaye Wilane. Et Tanor Dieng, Le Secrétaire Général du Parti Socialiste réélu ne pouvait s’empêcher de se tourner toujours vers Khalifa Sall pour tailler bavette. On voyait rarement Tanor parler avec Abdou Khadre Cissokho pourtant tout juste à sa gauche. Car ce congrès a été possible par le seul fait d’une seule personne Khalifa Sall en sa qualité de président du Comité national de pilotage et d’évaluation (Cnpe) des opérations de renouvellement des instances du Ps et par ailleurs secrétaire national à la Vie politique dudit parti. Il avait écarté la candidature de la Challenger Aïssata Tall Sall, maire de Podor.
C’est la grosse bourde du congrès du PS ouvert ce samedi matin à la maison du parti à Colobane. Ce plaignant de la distribution de bonbons qui perturbe le déroulement de la manifestation, la toute nouvelle patronne reconduite à la tête de la structure des femmes a continué ses diatribes. Seulement, Aminata Mbengue, ministre et maire de Louga, n’avait pas le micro fermé. Elle lâche, après avoir annoncé Mamadou Ndoye de la LD, « mais l’organisation là c’est quoi, gni daal sène tou… mame way ». (texte & photo :Seneweb)
Après le sacre d'Ousmane Tanor Dieng, le Parti Socialiste a poursuivi le renouvellement de ses instances. Hier, ce sont les renouvellements des instances du Mouvement des femmes socialistes et du Mouvement national des jeunesses socialistes qui ont rythmé le début du 15ème congrès.
Si l'élection d'Aminata Mbengue Ndiaye est passée comme lettre à la poste, du côté des jeunes les renouvellement ont été plus compliquées.
L’OBS – Y aurait-il, vraiment, de quoi désespérer du Parti socialiste ? Le mieux structuré et le plus méthodique, pour parler comme son fondateur Léopold Sédar Senghor ? Aux dernières nouvelles, en tout cas, il faudrait croire que si ! Sous la direction d’Ousmane Tanor Dieng, ce parti avait entrepris une sorte d’aggiornamento sous le vocable, un peu emprunté tout de même, de «refondation». On était au milieu des années 90. Sans douter du bien-fondé qu’il pourrait y avoir d’une cure de rafraîchissement pour un parti au pouvoir depuis plus d’une génération, on ne pouvait s’empêcher, cependant, de songer à cette pensée de Tocqueville selon laquelle les régimes politiques d’un certain type ne se trouvent jamais autant en danger et proches de leur perte que lorsqu’ils songent à changer, sous couvert de les rendre plus attrayants et «soft», leurs méthodes de fonctionnement. On sait tous ce qu’il en est advenu de ce Ps-là : il a perdu son président en même temps que le pouvoir !
L’OBS – Dans la grande forêt verte du Parti socialiste, le grand Baobab Tanor trône inamovible depuis plus d’une décennie. Chef incontestable de l’héritage socialiste, où l’ombre d’un congrès fantôme et sans débat plane encore à la Maison du Parti à Colobane. Une dame, Me Aïssata Tall Sall, a osé secouer le «cocotier» à l’occasion des primaires, partis pour un plébiscite en faveur de Tanor. Mais par cet acte de défiance, Aissata Tall Sall a ramené le courage dans la maison socialiste. L’Obs a enquêté sur les relations entre Ousmane Tanor Dieng et Aïssata Tall Sall.
Pour le chargé de communication du Parti socialiste, la candidate au poste de SG, au lieu de chercher à se victimiser, doit bien méditer sur le «sort de Djibo Kâ et Moustapha Niasse».
Au rythme des résultats partiels qui tombent et qui donnent Ousmane Tanor Dieng largement vainqueur devant Aïssata Tall Sall, l'élection du secrétaire général semble en voie d'être pliée ?
Chaque coordination choisit, on rassemble les résultats et on les proclame. Maintenant nous sommes dans un pays, comme dans une élection nationale. Lorsqu'un bureau dépouille, toute personne qui a accès aux résultats peut en parler à ses amis. Il n'y a pas de crime à cela. Mais comment voulez-vous qu'une élection soit liée à la défaite de quelqu'un, fût-elle du plus fort ?