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Il y a à craindre dans cette longue attente du candidat de Benno Bokk Yaakaar. Macky Sall, habitué à provoquer des séismes dans sa coalition peut bien surprendre son monde. Fort dans l’art de déjouer les divinations et à anéantir les espoirs, le chef de l’Etat, fort de sa carte blanche pour désigner le candidat de BBY en 2024, peut bien provoquer une tempête dans sa coalition.
Dans une affaire intrigante de jeu politique, des candidats issus du centre et du nord du pays ont employé une stratégie controversée pour tenter de manipuler le président Macky Sall en leur faveur. Plus de 20 marabouts ont été importés dans le but de marabouter le chef de l'État, espérant ainsi orienter son choix en leur direction. Cependant, cette manœuvre soulève des interrogations quant à la pertinence de tels actes et met en lumière des considérations égoïstes plutôt que l'intérêt national.
Dans une vidéo de 7 minutes publiée sur ses pages, Juan Branco a soldé ses comptes avec les autorités sénégalaises et françaises. L'avocat activement recherché par la police et la gendarmerie, est revenu sur les motifs de son séjour au Sénégal.
Deux personnes ont été tuées lundi dans le sud du Sénégal lors de manifestations à la suite du placement en détention d'Ousmane Sonko, opposant au président Macky Sall, inculpé pour divers délits.
Le Sénégal s'embrase à nouveau. Deux personnes ont été tuées, lundi 31 juillet, dans le sud du pays, selon le ministère de l'Intérieur sénégalais, lors de manifestations déclenchées à la suite de l'inculpation et du placement en détention d'Ousmane Sonko.
Remis en scelle au nom du dialogue national, après les contraintes liées au code électoral à la suite de leur déboires judiciaires, Khalifa Sall tout comme Karim Wade vont pouvoir se représenter pour briguer le suffrage des Sénégalais. C’est ainsi, dans le même sillage Barthélémy Dias, a appelé à l’endroit ses amis socialistes à se retrouver autour de la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de février 2024.
Avec le désistement de Macky, le Ps, l’Afp, le Pds seront convoités par ses anciens responsables, qui ont toujours été pressentis comme les futurs héritiers. Sur la route de 2024, Khalifa, Gackou et Idy vont vouloir faire main basse sur l’électorat de leurs anciens partis, qui ne sont pas prêts à aller à cette élection à cause du délai très court.
Ce jeudi, Ousmane Sonko a accordé un entretien en visioconférence à France 24. L’occasion pour le leader de Pastef de réagir sur le sujet qui fait l’actualité ces derniers jours : la décision de Macky Sall de ne pas se présenter pour la présidentielle de 2024. A la question de savoir s’il est ouvert à une discussion avec Macky Sall autour d’une table pour apaiser la tension, le leader de Pastef n’a pas fermé la porte, non sans fixer de conditions.
L’OBS – Y aurait-il, vraiment, de quoi désespérer du Parti socialiste ? Le mieux structuré et le plus méthodique, pour parler comme son fondateur Léopold Sédar Senghor ? Aux dernières nouvelles, en tout cas, il faudrait croire que si ! Sous la direction d’Ousmane Tanor Dieng, ce parti avait entrepris une sorte d’aggiornamento sous le vocable, un peu emprunté tout de même, de «refondation». On était au milieu des années 90. Sans douter du bien-fondé qu’il pourrait y avoir d’une cure de rafraîchissement pour un parti au pouvoir depuis plus d’une génération, on ne pouvait s’empêcher, cependant, de songer à cette pensée de Tocqueville selon laquelle les régimes politiques d’un certain type ne se trouvent jamais autant en danger et proches de leur perte que lorsqu’ils songent à changer, sous couvert de les rendre plus attrayants et «soft», leurs méthodes de fonctionnement. On sait tous ce qu’il en est advenu de ce Ps-là : il a perdu son président en même temps que le pouvoir !