De simples hommes, ils sont passés pour certains, à «sorciers», voire magiciens des fois. Sur les terres de foot du continent, on n’a pas hésité à leur coller à tous, ces surnoms grâce à leur science, mais aussi et souvent, pour avoir gagné une Coupe d’Afrique des nations. Depuis sa première édition qui remonte à 1957, la Can semble avoir envoûté la jeunesse africaine et les politiques du continent ; à commencer par les chefs d’Etat dont certains comme le roi Hassan II du Maroc, n’ont pas hésité à aller chercher des entraineurs d’autres continents pour leur ramener à la maison, la petite bouteille en or. De Blagoje Vidinic en 1974, en passant par Just Fontaine, jusqu’ à Hervé Renard, récent vainqueur de la Can 2015, avec la Côte d’Ivoire, les entraineurs venus d’Europe surtout ont poussé le football d’un continent qui ne manquait pourtant pas de génie, vers les sommets. Mais, à quels prix pour des pays souvent sans grands moyens au plan sportif ?