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A un mois du début du Mondial brésilien (12 juin-13 juillet 2014), l’Afrique sera une fois de plus attendue avec ses cinq représentants, à savoir : Cameroun, Nigeria, Côte d’Ivoire, Ghana et Algérie. Des observateurs de la famille sportive se sont penchés, samedi à l’hôtel Terrou-Bi, sur les raisons de l’échec des équipes africaines lors de ces joutes mondiales. Entre mauvaise gestion du groupe, mauvais arbitrage ou encore responsabilité des dirigeants, les intervenants ont essayé de diagnostiquer les vraies raisons de ces échecs récurrents.
Initié par la journaliste sportive et artiste, Anta Faye Diop du journal Stades, un dîner-débat sur la participation des équipes africaines au Mondial «Brésil 2014» s’est tenu ce samedi, à l’hôtel Terrou-Bi.
Une rencontre qui a réuni un panel de dirigeants, techniciens et autres experts de la famille du ballon rond. Pendant plus de trois tours d’horloge, ces derniers ont fait le tour sur les seconds rôles que jouent souvent les équipes africaines lors des éditions de Coupe du monde. Qui n’arrivent toujours pas à aller au-delà des quarts de finales.
Me Senghor : «5 places, c’est trop faible pour rivaliser avec les autres continents».
Pour le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, parrain de la cérémonie, il faudra chercher l’une des causes sur le nombre de représentants. «Sur 32 participants, l’Afrique n’a que 5 places. C’est trop faible pour rivaliser avec les autres continents qui sont mieux lotis», déplore-t-il. Face aux progrès réalisés par les équipes africaines autant sur le plan national qu’international, le président de la Fédé affiche néanmoins un certain optimiste, et dira que «le temps n’est pas loin pour une place en demi-finale.»
Abondant dans le même sens, le coach des Lions, Alain Giresse pense que «les équipes africaines sont dans le timing. Après l’Europe et l’Amérique, le prochain continent à gagner la Coupe du monde sera l’Afrique.», prédit-il.
Giresse : «La France a attendu 68 ans avant d’être champion du monde»
Et Giresse d’ajouter : «Le processus est en marche. Mais, cela demande de la patience. La France a attendu 68 ans avant d’être champion du monde.» Traçant la voie du succès pour les équipes africaines, le technicien français estime que «le continent a besoin de joueurs de dimension internationale. Il y en a qui sont dans de grands clubs, mais il n’y en a pas beaucoup pour pouvoir rivaliser davantage avec les autres continents.» Au-delà de cet aspect, Alain Giresse note que le succès ne se fera que dans «un certain état d’esprit où l’unité, le collectif ou encore la cohésion prédomine.»
A ce sujet, témoigne l’ancien international sénégalais, Yatma Diop : «Quand ces gosses sont dans leur club, ils travaillent. Par contre, en équipe nationale, ils viennent pour jouer. Donc ils viennent s’amuser.» Selon lui, le problème est plutôt d’ordre managérial avec une certaine emprise des dirigeants sur les joueurs qui doit prévaloir.
Après avoir rappelé la difficulté de l’une des compétitions les plus prestigieuses de la planète, le professeur Oumar Youm estime que l’arbitrage n’a pas été souvent favorable aux équipes africaines. Sous ce registre, le Cameroun a beaucoup souffert des hommes en noir. Un constat également fait par son Excellence, l’Ambassadeur du Cameroun au Sénégal, Jean Koe Ntonga.
L’ancien Directeur technique national, Amsata Fall parlera de «professionnalisation tardive du football africain», comme étant l’une des causes de l’échec des équipes africaines au Mondial. Certains intervenants ont demandé une meilleure présence des dirigeants africains au sein des instances internationales afin de ne pas toujours subir les décisions de la hiérarchie.
Saluant la qualité des interventions, le président de l’Association nationale de la presse sportive (Anps), Mamadou Koumé, modérateur des débats, espère qu’une telle rencontre aura un impact positif sur les destinées des équipes africaines.
Pour la présence édition, l’Afrique sera représentée par le Cameroun, le Ghana, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et l’Algérie. A noter que les meilleures performances du continent se limitent, à ce jour, à une place de quart de finaliste, avec le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010).Les adversaires des Africains
GROUPE A : Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun.
GROUPE C : Colombie, Grèce, Côte d’Ivoire, Japon.
GROUPE F : Argentine, Bosnie-Herz, Iran, Nigeria.
GROUPE G : Allemagne, Portugal, Ghana, Etats-Unis.
GROUPE H : Belgique, Algérie, Russie, Corée du Sud
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/sport/item/31026-debat-destin-de-second-r%C3%B4le-des-%C3%A9quipes-africaines-au-mondial-les-raisons-d%E2%80%99un-%C3%A9chec
DEBAT - Destin de second rôle des équipes africaines au Mondial : Les raisons d’un échec
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