Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

02
Sam, Nov

KAFFRINE - appui à la sécurité alimentaire plus de 400.000 personnes ciblées, d’ici 2019

Kaffrine
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

Kaffrine   Dans le but de renforcer les programmes et autres dispositifs contre l’insécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, et lutter contre la pauvreté et l’injustice sociale dont ces trois régions sont victimes en matière d’attribution de programmes accordés à la sécurité alimentaire, le Projet d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa) « Loumakaf » s’engage à trouver solution à cette récurrente problématique de la malnutrition dans ces différentes poches du pays. Ainsi une population de 400.000 personnes  en souffrance dans ces mêmes localités est ciblée pour être soutenue en matière d’alimentation et activités génératrices de revenus d’ici février 2019, date d’exécution du projet.   

 

La visite effectuée avant-hier, jeudi, par le coordonnateur national du Pasa Moustapha Diaw dans les ouvrages hydrauliques en exécution dans la région de Kaffrine, a ainsi permis de procéder à une large sensibilisation des populations locales en vue de leur implication effective dans ce programme essentiellement orienté vers l’exploitation des eaux de surface, des eaux souterraines et de l’élevage intensif. 

 

 
 
Pour un coût d’investissement de 27 Milliards de F Cfa offerts par la Banque Africaine au Développement (Bad) et le Fonds mondial pour la sécurité alimentaire mondiale agricole, ce projet vise à financer le rayonnement de 19 bas fonds dans ces trois (3) régions dont 6 bassins prévus pour être réceptionnés dés le mois de février prochain. 
 
Ceci permettra l’exploitation d’une superficie de 5000 ha avec des rendements égaux ou supérieurs à 3 tonnes par hectare. Mais également la réalisation de 25 unités pastorales gravitant autour de 18 forages et le développement de l’horticulture diversifiée dans la plupart des villages regroupés autour de ces régions, afin de permettre aux populations d’accroître leurs productivités dans la riziculture et le maraîchage en périodes de contre saison. Ce besoin de renforcer le dispositif infrastructurel agricole et d’élevage dans ces régions et le souci d’appuyer la mise en valeur et le renforcement des capacités des bénéficiaires, obéit cependant à la volonté politique des décideurs de corriger certains dysfonctionnements sociaux notés dans ces localités. 
 
Des régions qui ont été sélectionnées pour leur niveau de pauvreté élevé et dont les indices sont compris entre 45,2 % et 63,8 %. Mais des régions qui souffrent aussi de la récurrente problématique de l’insécurité alimentaire avec des taux de malnutrition aigue qui tournent aujourd’hui autour de 11 à 14 % selon les rapports nationaux de 2011.
 
source:http://www.sudonline.sn/plus-de-400000-personnes-ciblees-d-ici-2019_a_22646.html