KAOLACK - Poursuivi pour meurtre sur la personne de son frère aîné Samba Dièye, Djiby Dièye doit une fière chandelle à ses conseils qui sont parvenus à l'extirper des griffes de l'Avocat général qui avait requis 20 ans de travaux forcés, contre lui. Une triste affaire qui avait défrayé la chronique au Saloum en 2003.

Les faits pour lesquels Djiby Dièye a été condamné, hier, par la Cour d’assises de Kaolack, remontent à la nuit du 23 au 24 novembre 2003. Une altercation a opposé les frères Samba et Djiby Dièye, au sortir de laquelle le premier nommé trouvera la mort, à la suite des coups reçus de son frangin. Les policiers du commissariat de Ndorong, informés des faits, se sont aussitôt rendus sur les lieux où ils ont appris que le nommé Djiby Dièye avait déjà pris la poudre d’escampette à bord d’un véhicule. 

Elles n’émettent souvent pas sur la même longueur d’onde. Et pourtant, l’armée et la presse ont un devoir de cohabitation qui doit les amener à huiler leurs rapports. C’est tout le sens d’un séminaire de formation qui met une vingtaine de journalistes à l’école de la connaissance de la Grande muette.

(Correspondance) - Comment concilier le devoir d’informer aux impératifs de sécurité ? Les rapports entre la presse et l’armée sont dictés par cette problématique, notamment en Casamance. Qui parmi les journalistes exerçant dans cette région Sud du Sénégal en proie à un conflit armé vieux de plus de deux décennies, n’a pas un jour reçu les foudres, fussent-elles verbales, d’un officier de l’armée, pour une information livrée à l’opinion ? Ce qui reflète les relations réelles entre deux entités pourtant condamnées à cohabiter. 

Les jeunes chefs religieux de Touba ne décolèrent pas contre Me Abdoulaye Wade et son régime. Ces derniers, regroupés au sein du Collectif des jeunes chefs religieux pour le développement de Touba, qui vient d'être porté sur les fonts baptismaux, ont jeté une pierre dans le jardin de Me Abdoulaye Wade. Lors de leur Ag, ils sont montés au créneau pour décrier l'imposture et la mystification de Me Wade à l'égard de la communauté mouride. Ils ont, en outre, dévoyé le projet de dévolution monarchique que l’on prête au chef de l’Etat. 

Encore un conducteur de vélotaxi, communément appelé «Djakarta» qui perd la vie, heurté par un camion dans la capitale du Saloum. Le drame est survenu samedi dernier, aux environs de 17h30mn, à un jet de pierre de la gare routière de Kaolack. La victime est décédée après son transfert à l'hôpital alors que le camionneur s'est lui volatilisé dans la nature.

Les circonstances atroces de l'accident de la circulation, survenu le 6 novembre dernier, sont certainement toujours gravées dans la mémoire des riverains de la gare routière de Kaolack, tellement a été pénible la scène. 

Les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie en collaboration avec les agents de sécurité de Transrail à Tambacounda ont réussi un joli coup de filet ce lundi. 276 Kg de chanvre indien aliénés de son propriétaire ont été démasqués dans un wagon du train marchandises en provenance de Bamako et en partance pour Dakar.

Après quelques mois d’accalmie, les trafiquants de drogue ont repris du service. Mais c’était sans compter avec les forces de sécurité qui viennent de réussir un grand coup de maître. En effet, c’est suite à une information parvenue aux agents de sécurité de Transrail.

Les hommes politiques, des membres du gouvernement et certaines grandes personnalités n’auront pas besoin d’acheter leur mouton de Tabaski. Le khalife général des mourides leur en a fait cadeau hier. Les chefs religieux seront servis aujourd’hui et demain.  D’habitude, ce sont les talibés, les personnalités politiques et acteurs économiques qui cassaient leur tirelire pour offrir le plus gros des béliers aux marabouts en guise de reconnaissance ou d’appel du pied. Cette année, Touba a inversé la tendance. Car le khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, a ouvert une nouvelle ère en offrant des moutons de Tabaski, et non des moindres, à la République et à toute la classe politique du Sénégal.

Suite à la rencontre avec le Collectif pour la libération des jeunes de Vélingara, le Comité d’initiative du Mouvement Citoyen pour la Refondation Nationale « Bis du ñiakk » s’indigne des révélations faites par les jeunes de ce Collectif, composé pour la plupart de jeunes filles et de jeunes garçons étudiants.

Selon le collectif, tout a commencé par une manifestation, plus que pacifique, où la population de Vélingara protestait contre les promesses non tenues par les autorités locales et qui devaient permettre à l’ASC de participer au match de football pour lequel elle venait de se qualifier. C’est une démarche, on ne peut plus légitime d’un club qui a défendu dignement les couleurs de sa ville.